PHYTO MAGAZINE le magazine de Phytomania

NUMERO 6

Dans ce magazine :

VIH, SIDA et le Mamala : la prostratine.

La feuille de coca il y a trente ans

Actualités pharmacologiques : le Noni

Petites annonces des producteurs de plantes médicinales et de phytomédicaments

Sommaire Numero 6





VIH, SIDA ET LE MAMALA, HOMOLANTHUS NUTANS, UNE HISTOIRE EXEMPLAIRE

Les îles Samoa, l'archipel des navigateurs de l'amiral Cook, sont le berceau d'une riche civilisation polynésienne (maori). On y vit encore de façon très traditionnelle, paréos, maisons rondes ouvertes à tous les vents et communauté socialement très structurée avec des classes (castes) et des rois.
Au début des années 90, le Dr Paul Cox, un chercheur en ethnomédecine d'Hawaii, fait un séjour prolongé dans ces îles, il parle le samoan et établit une relation de confiance avec les tradipratiens locaux qui sont d'ailleurs souvent des femmes.
Son attention est attirée par un remède local qui, selon les Samoanes (deux femmes-guérisseur habitant deux îles éloignées), permet de guérir des maladies dont les symptômes évoquent une hépatite virale aiguë (1).
Un échantillon du remède local, l'écorce et l'aubier du "mamala", Homolanthus nutans, un arbre de la famille des euphorbes, est analysé aux USA (National Cancer Institute) en 1992. Il contient des substances actives qui in vitro empêchent le virus du sida de parasiter les lymphocytes humains.

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IL Y A TRENTE ANS : 
"UTILISATION DE LA FEUILLE DE COCA DANS LA MEDECINE MODERNE".

Quand on relit des revues scientifiques ou médicales qui datent de quelques dizaines d'années, on est parfois très étonné de l'évolution du jugement scientifique sur certains médicaments ou traitements.
A l'occasion d'un symposium qui réunissait, à Quito, en Equateur, en 1979, des spécialistes mondiaux de l'arbre à coca (Erythroxylon ou Erythroxylum), le Dr Andrew T Weil, médecin et ethnologue Américain, fit une conférence sur l'utilisation possible de la feuille de coca en médecine contemporaine(1).
Sa présentation fut publiée ultérieurement dans un journal spécialisé (2).
Je donne ci-dessous, traduits de l'Américain, des extraits de cette publication.
Ceux qui ont vécu en Bolivie ou au Pérou savent que l'usage de la feuille de coca est quotidien dans ces pays, pour ses effets "agréables" ou stimulants, et comme plante médicinale, principalement en cas de troubles digestifs ou de la sphère buccale.

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LE NONI, MORINDA CITRIFOLIA
OU LA "MONDIALISATION" D'UNE PLANTE MEDICINALE POLYNESIENNE
GRACE A INTERNET

Le noni, Morinda citrifolia, est un petit arbre, probablement originaire de l’Asie du Sud Est, qui est maintenant très répandu sous les tropiques.
Les Maoris (Polynésiens), au cours de leur migration, l'ont transporté avec eux, sur leurs pirogues, de l'Asie jusqu'à Hawaii. Pour eux c'était une plante médicinale et magique qu'ils pouvaient aussi consommer, malgré son mauvais goût, en cas de grandes famines, fréquentes sur ces îles paradisiaques. ( Voir aussi la fiche noni a www.phytomania.com/noni.htm).
Les ethnopharmacologues connaissent depuis longtemps les utilisations traditionnelles du noni dans le monde polynésien mais il a fallu l'initiative d'une compagnie américaine ( compagnie Morinda inc.) et le développement mondial d’Internet à partir de 1999-2000, pour que le Noni soit connu, puis commercialisé dans le monde entier.
On peut maintenant trouver des extraits de noni, ou du jus de noni, aussi bien dans les magasins "bio et naturels" des pays développés que sur les marchés indiens d’Amérique du sud, en Equateur, au Pérou ou en Bolivie.

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