PHYTO MAGAZINE le magazine de Phytomania

NUMERO 4

Dans ce magazine :

La ronce sucrée de Chine

Le sirop d'ail (Allium sativum) et la polyarthrite rhumatoïde

La Chelidoine ou grande Eclaire
et la théorie des signatures

Petites annonces des producteurs de plantes médicinales et de phytomédicaments

Sommaire Numero 4





LA RONCE SUCREE DE CHINE : RUBUS SUAVISSIMUS

Les Ronces ne sont pas que des buissons épineux qui envahissent les friches, les jardins abandonnés et les sentiers peu fréquentés.
Ce sont aussi des plantes qui fournissent des baies riches en colorants végétaux et vitamines (framboises, mûres) et qui sont depuis longtemps utilisées dans la médecine traditionnelle car les feuilles contiennent des tanins "médicinaux".
Ces tanins et d'autres composés phénoliques associés sont des antioxydants, piégeurs de radicaux libres, suffisamment actifs pour qu'on considère maintenant les ronces (et leurs fruits) comme des plantes utiles pour prévenir le cancer.
Une espèce asiatique de ronce, Rubus suavissimus = Rubus chingii, est peut-être encore plus intéressante car ses feuilles contiennent à la fois ces antioxydants et des substances qui ont un goût fortement sucré sans être de nature glucidique (saccharose ou glucose)

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LE SIROP D'AIL (ALLIUM SATIVUM) ET LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE.

QU'EST CE QUE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ?

C'est une affection chronique inflammatoire relativement fréquente chez l'adulte (1 à 3% de la population en France dont 3 fois plus de femmes que d'hommes).
C'est un trouble chronique car il est probablement "génétique" ; en effet 70% des malades ont un marqueur génétique en commun.
C'est une maladie auto-immune (le corps réagit contre lui-même), un rhumatisme inflammatoire touchant d'abord les mains et les genoux, évoluant par poussées, et qui peut devenir très handicapant.

Rappelons les signes typiques qui font penser à la polyarthrite rhumatoïde :

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LA CHELIDOINE OU GRANDE ECLAIRE (CHELIDONIUM MAJUS)
ET LA THEORIE DES SIGNATURES

Pour se guider dans l'utilisation des plantes médicinales, les humains ont souvent chercher des correspondances "magiques" entre les plantes (leur forme, leur couleur, les lieux où on les trouve), et les maladies, leurs symptômes ou l'anatomie humaine, en s'appuyant sur la croyance que la puissance divine a créé les plantes pour servir l'humanité.
De ces croyances "magiques" naîtront la  théorie des similitudes et "la théorie de signatures" bien que cette dernière, défendue par Paracelse au 16 ème siècle, soit plus alchimiste que médicale. Citons deux exemples classiques de la théorie des signatures : le saule pousse dans l'eau et servira donc à soigner les rhumatismes que l'on contracte au contact de l'humidité froide ; la sève de chélidoine est jaune comme la bile et servira donc à soigner les troubles biliaires, les troubles hépatiques.
Rappelons qu'au début du 19 ième siècle Samuel Hahnemann bâtira la médecine homéopathique sur le principe de similitude : pour traiter une maladie, on utilise la substance qui, administrée à un sujet sain, engendre des symptômes analogues à cette maladie.

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