Le GINKGO ou GINKYO, GINKGO BILOBA, GINKGOACEAE est un arbre au port élégant c’est le type même du « fossile vivant ».
La géologie nous apprend que des plantes très semblables vivaient à l’ère primaire (permien), ont eu leur apogée à l’ère secondaire (jurassique) et ont perduré de façon significative jusqu’à la fin du tertiaire.
Actellement on ne trouve des ginkgo « sauvages » qu’en extrême-orient dans des zones très limitées.
L’organisation de cet arbre rappelle celle du cerisier, les feuilles naissent en bouquet sur de courts rameaux secondaires.
Les feuilles sont généralement bilobées, montrent une nervation dichotomique qui serait la signature de son caractère archaïque, et sont caduques.
Le ginkgo est dioïque, les plants mâles sont plus nombreux que les femelles, mais il faut attendre une 15 d’années pour que le sexe se détermine.
Le fruit est un ovule nu, la fécondation par des gamètes ciliées rappelle celle des plantes les plus « simples » (algues, mousses, fougères).
Le ginkgo est d’origine extrême orientale, les prêtres bouddhistes l’entretenaient autour des pagodes.
Il a été introduit en Europe au 18 ième siècle (arbre aux quarante écus).
On le cultive maintenant pour ses feuilles en Corée, Chine, France et USA.
Le GINKGO ou GINKYO, GINKGO BILOBA, GINKGOACEAE est un arbre au port élégant c’est le type même du « fossile vivant ».
La géologie nous apprend que des plantes très semblables vivaient à l’ère primaire (permien), ont eu leur apogée à l’ère secondaire (jurassique) et ont perduré de façon significative jusqu’à la fin du tertiaire.
Actellement on ne trouve des ginkgo « sauvages » qu’en extrême-orient dans des zones très limitées.
L’organisation de cet arbre rappelle celle du cerisier, les feuilles naissent en bouquet sur de courts rameaux secondaires.
Les feuilles sont généralement bilobées, montrent une nervation dichotomique qui serait la signature de son caractère archaïque, et sont caduques.
Le ginkgo est dioïque, les plants mâles sont plus nombreux que les femelles, mais il faut attendre une 15 d’années pour que le sexe se détermine.
Le fruit est un ovule nu, la fécondation par des gamètes ciliées rappelle celle des plantes les plus « simples » (algues, mousses, fougères).
Le ginkgo est d’origine extrême orientale, les prêtres bouddhistes l’entretenaient autour des pagodes.
Il a été introduit en Europe au 18 ième siècle (arbre aux quarante écus).
On le cultive maintenant pour ses feuilles en Corée, Chine, France et USA.
COMPOSITION CHIMIQUE ET PROPRIETES
On trouve dans la feuille:
- des sucres, des stérols et des cétones, des acides organiques et surtout des flavonoides et des terpénoïdes qui sont le support de l’activité pharmacologique.
- Une vingtaine de flavonoïdes (citons le bilobétol, le ginkgétol) et des proanthocyanidols.
- Les diterpènes sont connus sous le nom de ginkgolides et possèdent une stucture hexacyclique particulière.
Certains ginkgolides sont des inhibiteurs du facteur d’aggrégation plaquettaire (très important dans le déclenchement de la réaction inflammatoire). Les flavonoïdes sont des anti-oxydants piégeant les radicaux libres.
Au total l’extrait de feuilles est considéré comme :
- un veinotonique,
- vasculoprotecteur (augmentation de la résistance des capillaires sanguins),
- et anti-inflammatoire.
- Il améliorerait l’irrigation sanguine des tissus (notamment du cerveau) ,
- et activerait le métabolisme cellulaire en augmentant le captage de glucose et d’oxygène, notamment dans les cellules du cortex cérébral.
UTILISATIONS
Les EXTRAITS DE GINGKO sont intéressants:
Pour combattre les TROUBLES LIÉS AUX DESORDRES VASCULAIRES AVEC REACTION ANTI INFLAMMATOIRE :
- artérite et artériopathies chroniques, claudication intermittente, crise hémorroïdaire, phlébite, incidents de perfusion, suite de sclérose veineuse,
- pour soulager l’insuffisance veinolymphatique,
- pour « améliorer » la circulation et l’oxygénation cérébrale: déficit intellectuel du sujet âgé, troubles de l’oreille interne (vertiges, acouphènes, troubles de l’audition).
- On utilise aussi actuellement les extraits de gingko pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer et la « démence sénile » secondaire à une très mauvaise circulation sanguine cérébrale avec de nombreux petits infarctus cérébraux.
- L’anxiété permanente peut aussi être améliorée par des extraits de gingko.
- Certains thérapeutes ont obtenu de bons résultat chez des malades atteints de schizophrénie en traitement associé aux anti-psychotiques notamment pour atténuer leurs effets secondaires.
Voilà donc des indications très modernes pour une plante si ancienne.
EXEMPLES DE POSOLOGIE
- Il existe une teinture mère homéopathique mais pour obtenir un effet il faut maintenir une posologie élevée : 100 à 150 gouttes pendant 1 à 3 mois, en cure répétées.
- Il est préférable d’utliser des extraits concentrés et standardisés de feuilles de ginkgo en flavonoides et terpénoides. comme « tanakan » ou « EGb 761 ».
Il n’y a pas de standard international mais on peut conseiller les extraits qui se rapprochent de 25% de flavonoïdes et 5 à 7% de terpénoïdes et moins de 5ppm d’acide ginkgolique qui peut provoquer une réaction allergique .
Il est préférable de commencer un traitement par des doses faibles, 40 à 60 mg par jour pendant une à deux semaines et doubler ensuite en absence d’effets secondaires à 120 mg qui est la posologie standard .
Si le traitement est bien supporté, il est possible d’augmenter la posologie quotidienne jusquà 240 mg par jour .
Le traitement doit durer au moins 2 à 3 mois parfois en cures répétées avec des intervalles sans traitement de 2 à 3 semaines.
On peut associer gingko à d’autres phytomédicaments vasculoprotecteurs, il présente peu d’effets indésirables , quelques rares troubles digestifs ou cutanés.
ATTENTION : Les personnes qui sont sous traitement anticoagulant devraient éviter les extraits de gingko qui eux-mêmes sont légèrement anticoagulants ou adapter le traitement anticoagulant ( diminuer la dose en surveillant les paramètres de coagulation)
AUTRES UTILISATIONS
Les fruits du gingko sont parfois consommés dans des plats traditionnels en Extrême Orient, notamment au Japon, mais il faut être prudent :
- car la graine (le noyau) de gingko est recouverte d’une « chair » contenant une substance malodorante et qui peut provoquer une importante réaction allergique par contact .
- la graine contient une substance légèrement toxique la ginkgotoxine qui perturbe le métabolisme de la vitamine B6 (pyridoxine) (action antivitamine).
Une consommation importante et répétée de graines de ginkgo peut entrainer , surtout chez les enfants, des troubles nerveux ressemblant à de l’épilepsie ou des convusions.
L’antidote est la vitamine B6.
Cette substance antivitaminique B6 n’existe qu’en très petite quantité dans les feuilles.
CULTIVER LE GINGKO
Le gingko se propage par bouturage ou en faisant germer des ovules fertilisés (graines), il est adapté aux pays tempérés même avec hiver rigoureux.
C’est un arbre extrêmement résistant, à grande longévité et qui possède une importante capacité de régénération (voir les gingko présents au lieu même de l’explosion atomique d’Hiroshima) .
Il est également résistant au maladies et aux insectes .
Il survit dans des pots de fleurs sous forme de « bonzaï » ou se développe en pleine terre pour atteindre 20 à 30 m avec des branches bien étalées.
La majorité des gingko plantés en ville sont des pieds mâles, pour éviter la chute des fruits malodorants et allergisants.
RESUME
Un fossile vivant mais bien moderne
Le ginkgo est originaire d’extrême orient et contemporain des dinosaures,
on le cultive pour son bel aspect et ses feuilles contenant des substances pharmacologiques
qui protègent les vaisseaux sanguins et favorisent la circulation du sang.
On l’emploie pour améliorer l’oxygénation du cerveau chez les personnes âgées et pour soigner les varices, les hémorroïdes et les douleurs musculaires dues à une insuffisance de la circulation artérielle.
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