CYSTITE, INFECTIONS URINAIRES

CYSTITE, INFECTIONS URINAIRES, PLANTES MEDICINALES ET HUILES ESSENTIELLES


INTRODUCTION ET GENERALITES

Les infections urinaires banales du bas de l’appareil urinaire sont fréquentes et peuvent se soigner par la phytothérapie et l’aromathérapie.
Celles qui touchent la partie haute de l’arbre urinaire c’est à dire le rein sont redoutables et nécessitent impérativement un traitement antibiotique adapté sous surveillance médicale.
La cystite peut se soigner par des extraits de plantes mais la pyélonéphrite et les infections qui touchent le rein ne relèvent pas de la phytothérapie.
Les plantes médicinales et les huiles essentielles peuvent néanmoins aider à prévenir ces infections graves.

PETIT RAPPEL ANATOMIQUE

Les urines sont excrétées par les reins et descendent vers la vessie par les uretères.
La vessie est un organe de stockage de l’urine.
Au moment d’uriner (la miction) l’urine s’évacue par l’urètre.
Chez la femme l’urètre est court et son méat (orifice) est voisin de l’orifice génital et du rectum.
Chez l’homme l’urètre est beaucoup plus long, son orifice est plus protégé et éloigné du rectum mais sert également à la sortie du sperme et du liquide prostatique.
L’urine à la sortie du rein est normalement stérile.
L’infection urinaire qui provoque une urétrite ou une cystite est le plus souvent d’origine externe, elle remonte l’urètre (donnant une urétrite) puis infecte la vessie , c’est la cystite.

L’anatomie favorise l’apparition des cystites chez la femme, elles sont beaucoup plus rares chez l’homme chez qui, par contre, l’infection de la vessie s’accompagne assez souvent de celle de la prostate (prostatite).

Nous limiterons cette page à la cystite de la femme en-dehors de la grossesse.

LES SIGNES DE CYSTITE ET D’URETRITE

L’infection de la muqueuse des voies urinaires s’accompagne d’une inflammation donnant des douleurs et du pus ou de petits saignements :

  • dans l’urétrite la douleur est basse et manifeste quand on urine, du pus apparait souvent au début de la miction au méat urinaire.
  • dans la CYSTITE la douleur souvent présente au niveau de la vessie s’accompagne d’une envie fréquente et pressante d’uriner (pollakiurie), avec la sensation de brûlures urinaires parfois vives surtout en fin de miction, les urines sont troubles et sentent mauvais.

CES INFECTIONS DU BAS APPAREIL URINAIRE NE S’ACCOMPAGNENT PAS DE FIEVRE ELEVEE NI DE DOULEURS DE LA REGION LOMBAIRE
Ces derniers symptomes signalent la montée de l’infection vers les reins (PYELONEPHRITE) , il faut alors impérativement consulter un médecin qui prescrira un traitement antibiotique avec parfois hospitalisation.

L’URETRITE est le plus souvent une maladie sexuellement transmise et transmissible ( exemple : gonoccoque) qui nécessite un traitement antibiotique adapté et ne relève pas de la phytothérapie.

La CYSTITE est en général une infection à germe d’origine fécale ( comme le colibacille), la phytothérapie et l’aromathérapie aident au traitement et à la prévention de cette affection et permettent souvent d’éviter un traitement antibiotique.

Le DIAGNOSTIC DE CYSTITE est facilité par l’utilisation de BANDELETTES réactives (que l’on trouve en pharmacie ou à l’hopital) qui montrent la présence dans l’urine de leucocytes (globules blancs signant l’infection) et de nitrites ( liés à l’activité des bactéries) parfois de cellules sanguines (hématies) mais ce dernier test est moins fiable.

LA CYSTITE MALADIE FREQUENTE CHEZ LES FEMMES

Rares sont les femmes qui n’ont pas connu un épisode de cystite.
C’est une maladie féminine banale, fréquente et parfois récurrente ou récidivante.

QUELLES SONT LES CIRCONSTANCES FAVORISANT CETTE INFECTION ?

  • Tout ce qui facilite la pollution de l’orifice urinaire par des bactéries d’origine fécales : mauvaise hygiène, macération du périnée (notamment les pantalons ou sous-vêtements trop serrés ou en matière synthétique), troubles digestifs avec diarrhée, contact entre les matière fécales et l’orifice urinaire quand on se nettoie,
  • activité sexuelle intense,
  • vidange incomplète de la vessie,
  • constipation opiniatre ( les bactéries arrivent probablement par voie lymphatique dans ce cas),
  • boisson insuffisante avec concentration et stase des urines : le flux normal des urines arrive à éliminer la majorité des bactéries et empêche qu’elles se fixent sur la muqueuse des voies urinaires,
  • prélèvement d’urine par sondage ou sonde urinaire permanente,
  • diabète mal équilibré,
  • alitement prolongé.

TRAITEMENT DE LA CYSTITE
SOIGNER LA CYSTITE PAR LES PLANTES MEDICINALES ET LES HUILES ESSENTIELLES

LA MAJORITE DES CYSTITES restent des épisodes infectieux isolés qui passent spontanément quand on augmente nettement la quantité d’eau que l’on boit (jusqu’à deux litres par jour) et que l’on supprime la cause de l’infection (hygiène défectueuse ou vêtement trop serré).
Si les SIGNES INFECTIEUX (douleurs, pollakiurie importante et urines troubles et nauséabondes, un peu de fièvre) sont manifestes ou si la cystite est récidivante et invalidante il faut la traiter plus énergiquement.

  • par un TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE approprié court ou un peu plus prolongé selon l’appréciation de votre médecin,
  • en lui associant un TRAITEMENT COMPLEMENTAIRE par les plantes médicinales et les huiles essentielles.
    La PREVENTION DE LA CYSTITE RECIDIVANTE difficile à réaliser par la médecine conventionnelle est une indication particulière des plantes médicinales.

Plusieurs plantes ou extraits de plantes sont intéressants pour soigner ou prévenir la cystite :

Des PLANTES ANTISEPTIQUES URINAIRES :
Cranberry ou canneberge, myrtille, canche ou airelle rouge, busserole, arbousier, bruyère.

Des PLANTES TROPICALES :
Orthosiphon, plusieurs espèces de Phyllantus très répandus qui se ressemble beaucoup( notamment Phyllantus urinaria, Phyllantus niruri) aux noms vernaculaires variés (graine en bas feuille, graine en bas vert, graine en bas rouge, chanca piedra, stone breaker, seed-under-leaf).

Des PLANTES DIURETIQUES :
Piloselle, reine des prés, sureau, thé.

Des HUILES ESSENTIELLES :
Huiles essentielles de santal blanc, cajeput, plus accessoirement de niaouli, d’eucalyptus ( globulus et radiatus) ou de pin sylvestre.

CRANBERRY, CANNEBERGE, MYRTILLE, AIRELLE

Les canneberges ou cranberry et les myrtilles sont de petits fruits colorés des régions froides de l’hémisphère nord, les cranberries sont endémiques du nord-est de l’Amérique du nord.
Une fraction des tanins qu’ils contiennent a la propriété d’empêcher Escherichia Coli ou colibacille de s’ancrer sur les cellules épithéliales des parois de l’intestin et surtout des voies urinaires (urètre et vessie).
L’infection urinaire récidivante (cystite à répétition) est en-effet le plus souvent du à ce colibacille, bactérie intestinale mais qui peut infecter l’arbre urinaire .
Les substances « antiadhésives » inactivant le colibacille sont surtout présentes dans les fruits du cranberry ou canneberge, celles de la myrtille sont beaucoup moins efficaces.
Ces tanins « anticolibacille » n’ont pas un pouvoir antibiotique, ils ne tuent pas les bactéries, mais les inactivent, le flux urinaire les élimine sans qu’ils aient la possibilité de s’ancrer sur la muqueuse urinaire, premier temps de l’infection.

Voir la page dédié à ces plantes sur le site phytomania.com

Les extraits de CRANBERRY (canneberge) existent sous forme de comprimés, de gélules, d’ampoules buvables :
Pour SOIGNER ET PREVENIR L’INFECTION URINAIRE il faut consommer quotidiennenment environ l’équivalent de 20 à 60 g de fruit frais en répartissant la dose en deux fois .
On doit donc bien lire la notice du médicament ou du complément alimentaire pour atteindre cette dose.
Il faut également boire au moins 1,5 l d’eau ou de tisane par petite quantité tout au long de la journée.
Les extraits de cranberry ne sont pas standardisés, néanmoins la dose quotidienne conseillée est entre 300 et 500mg d’extrait de cranberry par jour.
Le traitement est prolongé car préventif, de 3 à 6 mois selon la récurrence des épisodes de cystite.

Les EXTRAITS DE MYRTILLE(y compris la teinture mère de myrtille, Vaccinium myrtillus, 150 gouttes par jour) sont utilisables pour prévenir l’apparition des cystites mais sont moins efficaces que ceux de cranberry-canneberge.

Une autre éricacée, l’airelle ponctuée, VACCINIUM VITI-IDAEA ou canche, AIRELLE ROUGE, possède des propriétés intermédiaire entre la canneberge et la busserole, on utilise la teinture-mère de rameaux feuillés avec fruits, 100 à 150 gouttes en traitement préventif des cystites.

BUSSEROLE, ARBOUSIER

La BUSSEROLE ou raisin d’ours, Arctostaphylos uva-ursi, petit arbrisseau cousin des myrtilles (ericacées) se rencontre dans les régions froides et montagneuses de l’hémisphère nord.

L’ARBOUSIER est un arbuste buissonnant connu pour ses fruits comestibles, commun dans les régions méditerranéennes et le sud de l’europe mais qui pousse aussi en Bretagne.

Les FEUILLES de ces deux plantes contiennent de l’arbutoside (ou ARBUTINE) qui, hydrolysé par les bactéries intestinales libère de l’hydroquinone (un phénol), qui sera excrétée dans les voies urinaires après transformation dans le foie puis nouvelle libération dans les urines.
Cette substance qui possède plusieurs propriétés pharmacologiques est un puissant antiseptique urinaire.
Sa libération urinaire est favorisée en milieu basique (alcalin) il faut donc éviter d’acidifier les urines (pas de fruits ou de jus de fruit acides).
L’hydroquinone est TOXIQUE a FORTE DOSE et on limite la dose journalière à 500mg par jour ce qui correspond d’après les pharmacologues à environ 10 g de feuilles sèches.
L’arbousier est utilisable mais moins connu et peu étudié.
Les feuilles de ces plantes sont employées pour soigner l’infection urinaire et la cystite, mais pas pour les prévenir, le TRAITEMENT SERA LIMITE DANS LE TEMPS et on pourra associer la busserole à une autre plante, cranberry ou bruyère.
Les plantes à hydroquinone sont contre-indiquées chez les femmes enceintes ou allaitant.
EXEMPLE DE POSOLOGIE :
10 grammes de feuilles sèches en infusion ou macération aqueuse (à froid) dans 1/2 litre d’eau à consommer en 3 ou 4 fois tout en buvant au moins 1 litre 1/2 d’eau bien réparti dans la journée, pendant une dizaine de jours.
On arrête le traitement en cas de constipation secondaire due aux tanins.
On peut également réaliser une teinture mère ou une teinture alcoolique de feuilles de busserole ou d’arbousier au 1/10, 100 à 150 gouttes par jour pendant une à deux semaines.
Il existe des spécialités contenant des extraits de busserole, se conformer aux indications du laboratoire.

BRUYERE cendrée , CALLUNE

Plusieurs espèces de bruyères sont prescrites en traitement complémentaire dans les cystites (antibiotique + bruyère ou busserole + bruyère).
Les plus utilisées sont la bruyère cendrée, Erica cinerea, et la bruyère callune, Calluna vulgaris.
Ces plantes ne contiennent pas d’arbutine en quantité significative et leurs parties actives semblent être des proanthocyanidols et des flavonoides qui sont sans danger.
EXEMPLE DE POSOLOGIE :

  • Poudre de bruyère : 2 g 3 fois par jour
  • Infusion de bruyère : une petite poignée de rameaux fleuries avec feuilles dans 1 litre d’eau très chaude, 3 minutes d’infusion. 1 tasse 3 à 4 fois par jour.
  • Teinture-mère de Calluna vulgaris ou de Erica cinerea : 50 gouttes 3 fois par jour.
  • voir la page dédiée à ces plantes sur phytomania.com

PLANTES TROPICALES POUR SOIGNER LA CYSYTITE

ORTHOSIPHON STAMINEUS OU THE DE JAVA

L’orthosiphon est originaire du sud-est asiatique mais pousse dans de nombreux pays tropicaux ou sub-tropicaux.
Voir la fiche complète sur phytomania.com
C’est surtout une plante diurétique mais qui possède également un léger pouvoir antiseptique urinaire. Comme nous l’avons vu plus haut il est fondamental de soigner la cystite en utilisant l’effet de « chasse » du flux urinaire sur les bactéries qui ont envahi le bas appareil urinaire.
La tisane d’orthosiphon est agréable au goût et sans danger.
L’orthosiphon se présente dans les pharmacies ou les herboristeries sous forme de sachet à infuser,d’extraits et de préparations galéniques simples (ex teinture mère, 50 à 100 gouttes par jour), ou parfois en association avec d’autres plantes à visée diurétique.
On peut aussi préparer la macération ( mais aussi l’infusion) avec les feuilles et les sommités fleuries fraîches ou sèches de l’orthosiphon ou thé de Java à la manière d »une infusion de menthe ou de thé.

PHYLLANTUS NIRURI, PHYLLANTUS URINARIA

Le genre Phyllantus comprend de nombreuses espèces parfois difficile à distinguées les unes des autres.
Phyllantus niruri est une petite espèce herbacée très fréquente surtout dans les régions cotières des tropiques (graine en bas vert ou graine en bas feuille aux Antilles).
Cette espèce est surtout connue pour sa capacité à combattre la lithiase urinaire (calculs urinaires) mais elle augmente aussi le flux urinaire (diurétique) et possède un pouvoir antiseptique urinaire, elle est donc intéressante pour soigner la cystite.
Phyllantus urinaria (graine en bas rouge ou graine en bas feuille aux Antilles) est une autre espèce très voisine et qui possède les mêmes propriétés.
Les phyllantus décrits sont utilisés très couramment aux Indes et en Amérique du sud.

Voir la page de phytomania.com sur le phyllanthus niriri
Nous préconisons d’utiliser plutôt les parties aériennes que la plante entière avec ces racines, en cure de 10 à 15 jours.
EXEMPLES DE POSOLOGIE :

  • Infusion : une petite poignée de plante fraîche sans les racines (parties aériennes), infusion dans 1 litre d’eau très chaude pendant 3 à 5 minutes à boire dans la journée en 3 ou 4 fois.
    C’est assez amer!
  • Teinture mère des parties aériennes : 30 gouttes 3 à 4 fois par jour.

PLANTES DIURETIQUES

Les plantes diurétiques n’ont pas toutes un pouvoir antiseptique urinaire mais elle sont intéressantes pour aider à soigner l’infection de la vessie par leur capacité à « chasser » les bactéries en suspension dans l’urine et prévenir leur fixation sur la muqueuse de voies urinaires, premier stade de l’infection urinaire.
Les personnes souffrant de cystite aigue hésitent à uriner car c’est douloureux, il est pourtant fondamental d’augmenter le volume de boisson journalier et donc la quantité d’urine.
Parmi les plantes diurétiques trois sont plus intéressantes :
l’ORTOSIPHON ou thé de Java décrit plus haut.
L’ACHILLEE MILLEFEUILLE est également utile pour controler les infections urinaires du bas appareil : voir la fiche complète sur cette plante: ACHILLEE MILLEFEUILLE
La PILOSELLE ou épervière, Hieracium pilosella.
La piloselle est une plante de petite taille, gazonnante aux fleurs jaunes et assez commune dans toutes les régions de l’hémisphère Nord.
Son pouvoir diurétique est lié à son contenu en inuline et elle a peut-être aussi un léger effet antiseptique et anti-inflammatoire urinaire.
EXEMPLES DE POSOLOGIE :

  • Infusion : une poignée de feuilles fraiches (soit environ 100 g) dans un litre d’eau très chaude, 10 minutes d’infusion, 3 à 4 tasses par jour.
  • Teinture-mère de piloselle : 50 gouttes 3 fois par jour si possible avant de manger.
  • Gélules de poudre de piloselle : selon l’indication du laboratoire.

Les autres plantes diurétiques sont également utiles pour participer au « nettoyage » de la vessie et de l’urètre : reine des prés, fleurs de sureau, thé.

HUILES ESSENTIELLES ET CYSTITE

L’huile essentielle de SANTAL BLANC OU SANTAL CITRIN (Santalum album) et l’huile essentielle de CAJEPUT (provenant de plusieurs variétés de Melaleuca leucodendron) possèdent des propriétés antiseptiques urinaires.
On peut utiliser l’huile essentielle de santal blanc en CURE COURTE d’une semaine : 2 gouttes 2 à 3 fois par jour.
L’huile essentielle de cajeput à cinéole se supporte mieux : 2 gouttes 2 à 3 fois par jour pendant une à deux semaines.
On peut utiliser les deux huiles essentielles mais en coupant la posologie en deux.
En cas d’intolérance (brûlures d’estomac, réaction allergique) on suspend immédiatement cette aromathérapie.
D’autres huiles essentielles à eucalyptol (cinèole) peuvent aider à prévenir et guérir les cystites : huiles essentielles de niaouli et huiles essentielles d’eucalyptus (globuleux et radié).
L’huile essentielle de pin sylvestre (Pinus sylvestris) est également modérément antiseptique urinaire.

Les huiles essentielles à thymol ou carvacrol (huile essentielle de thym ou de sarriette) et l’huile essentielle de clou de girofle(à eugénol) sont parfois préconisées par les aromathérapeutes en cas d’infection urinaire ; l’huile essentielle de cannelle de ceylan l’est également.
Ces huiles essentielles sont, certes très antiseptiques, mais assez caustiques et doivent être diluées avant absorption sinon il y a risque de brûlure digestive avec douleurs gastriques.
Exemple de conduite du traitement de la cystite chez la femme

Bien suivre les conseils hygiéno-diététiques :

  • Boire au moins 1,5 litre d’eau ou de tisane par jour,
  • hygiène du périnée en utilisant sans exagérer un savon « alcalin » comme le savon de marseille,
  • sous vêtements amples si possible en coton,
  • ne pas se retenir d’uriner et le faire le plus complètement possible.

CYSTITE ISOLEE ET MODEREE:
Augmentation de la quantité de boisson,

  • on y associe un traitement court (une semaine) de piloselle ou de busserole qui suffit en général pour stopper l’infection,
  • conserver une augmentation « artificielle » du volume de boisson pendant au moins une autre semaine.

CYSTITE ISOLEE AIGUE, avec des signes infectieux plus marqués :

  • si possible traitement antibiotique spécifique (qui coupe rapidement les symptomes de la cystite),
  • avec prise concomittante d’une plante antiseptique urinaire (busserole avec bruyère ou piloselle), boisson abondante .

CYSTITE RECIDIVANTE :

  • traitement préventif par des cures de 3 à 6 mois de canneberge-cranberry
  • traitement des accès aigus de cystite par des antiobiotiques spécifiques et des plantes antiseptiques urinaires.
    Les huiles essentielles peuvent se surajouter au traitement antibiotique ou le prolonger.
    Quand les symptomes précédant la cystite se font jour (petite brûlure à la miction, changement d’odeur de l’urine, malaise général) on peut essayer de couper le processus infectieux urinaire en utilisant une plante diurétique comme l’orthosiphon ou la piloselle.

Copyright 2024 : Dr Jean-Michel Hurtel

Vous êtes sur www.phytomania.com
PHYTOTHERAPIE, PLANTES MEDICINALES, AROMATHERAPIE, HUILES ESSENTIELLESphytomania